Vous êtes ici >> Accueil/Les Dossiers/Magazine/Circuits/Hockeneim

Hockeneim

06/06/2006 - Lu 3948 fois

Le Grand Prix d’Allemagne est un circuit où les occasions de distancer les concurrents ne sont pas légion. Un certain nombre de points sensibles, ainsi que la bonne gestion des arrêts aux stands doivent faire l’objet d’un soin tout particulier. Voyons cela au travers d’un petit tour de course…
Le 1er virage s’aborde relativement facilement et se révèle peu handicapant pour les concurrents de fond de grille qui, au prix éventuel de quelques pneus, pourront maintenir la montée en régime de leur moteur et ainsi, au bon vouloir du dé, remonter sur le peloton de tête. S’ensuit une longue ligne droite, résolue en 4e-5e (ou l’inverse, plus aisé pour les retardataires qui auront la chance de rentrer dans le 1er virage en 4e) lors du 1er tour, mais qui fera l’objet d’un choix cornélien lors des arrêts aux stands…
Le virage d’accueil est à deux arrêts – 13 cases. Il est l’un des points chauds cités plus hauts. En effet, suite à la longue ligne droite, il est difficile de l’accrocher au plus juste pour disposer de la distance nécessaire à un 2nd arrêt en 4e. Cette vitesse fera pourtant la différence pour ceux qui entreront en 5e dans la Bremskurve 2. Attaquer au freinage de cette chicane peut se montrer une stratégie gagnante. Cette chicane (3 arrêts – 21 cases) est relativement aisée, mais avide en consommation, suite à une entrée un peu trop forcée. Elle se fait idéalement en 3e-4e, "abrasive" si possible, ce qui est souvent le cas lorsque la trajectoire longue est bouchée… Là encore, il est essentiel de sortir de la chicane en 5e pour passer Bremskurve 3, ou disposer d’une marge suffisante pour la passer en 5e. En effet, si cette chicane se passe aussi relativement aisément, aucune vitesse n’est adéquate pour aborder le Stadium. Dans ce cas, il vaut mieux faire son arrêt au milieu et tenter une 5e, que l’on rallongera s’il le faut en zigzagant…
Quant au Stadium, c’est une véritable promenade de santé, se passant en 4e sans problème, d’autant plus que les stands sont tout proches ! Cependant, l’arrivée aux stands est technique et difficile, surtout si l’on considère les stands aux deux extrémités de la zone des stands. En effet, le dernier (le bleu) oblige à aborder le 1er virage en 3e (à moins que l’on réussisse un superbe arrêt rapide, 1 chance sur 10…), ce qui promet donc de perdre un coup sur la ligne droite avant Bremskurve 1… Le 1er (le blanc) est aussi terrible car il ne permet d’atteindre le 1er virage en 4e (13-14 cases), obligeant donc ici aussi à un arrêt rapide pour une 4e facilitée ou une 5e courageuse et gourmande en pneus (mais offrant un retour en course inespéré, si cela réussit !). Si votre stratégie permet d’éviter les stands, le dernier virage, dont on sort généralement en 5e, offre une alternative intéressante : si l’on parvient à passer la ligne droite des stands en un seul coup, on peut tenter une entrée en 6e dans Bremskurve 1, un choix risqué (25 ou +), mais qui peut se révéler très rentable !!
Autre solution en cas d’échec, s’arrêter aux stands pour ravitailler, une manière simple de rentabiliser un jet raté !!…
En bref :
-les virages où il est bon de « sortir » : Bremskurve 1 et 2
-les virages où il est mieux de ne pas sortir : Bremskurve 3 et l’entrée dans le Stadium
[…]
-le meilleur stand : le vert
Pour ce qui est de la configuration, les pneus durs semblent un bon investissement pour ce type de circuit, où certaines sorties sont providentielles. Compter sur 4 ou 5 consommations sur l’ensemble de la course d’attaque. Le moteur est assez peu sollicité (pas de 6e, quelques 5e dont plusieurs risquées) .

Avis de Hermann von Destroy : « Ach, cette piste et moi, c’est une longue histoire... Deux fois vainqueur devant mon public, ce fut à chaque fois un grand moment ! J’aime beaucoup ces passages rapides et l’entrée dans le Stadium est toujours autant magique pour moi. »