FLIP 2004

Souvenir, souvenir

Après Cannes, Parthenay que de souvenirs. En 1987, Cannes était mon premier déplacement national pour faire un tournoi de jeu. Puis ce fut Parthenay en 88 et 89 avec mes premières victoires au Super Gang, Abalone et ma première coupe pour ma troisième place au tournoi de Multijeux, il a fallu que je joue à Formule Dé pour que je commence ma collection de coupes.

J’avais même été interviewé en tant que joueur de Grandeur Nature pour l’émission « Drevet vend la mèche ».

Visite guidée

Laissons les souvenirs au passé et revenons à nos moutons : Parthenay 2004.

Le Festival Ludique International de Parthenay, plus connu sous le nom de Flip se déroule dans la tout le centre-ville piétonnier. Il existe deux pôles principaux qui sont les deux places, une grand public avec des jeux surdimensionnés, jeux vidéo et jeux grands public sous les tentes avec animation micro pendant toute l’après-midi avec les classiques de la musique française (Jordy, Carlos, la bande à basile…) et l’autre un mélange entre des jeux d’auteurs et de simulation et de jeux pour enfant. C’est pratique pour les mères, elles laissent les enfants à la tente Playmobil et les pères dans la tente d’à côté et on les reprend le soir à dix-neuf heures.

Sur les plus petites places et dans les rues des points jeux avec des jeux en bois. L’un des points forts, c’est la mise en avant des jeux du monde et aussi une participation de l’ensemble de la ville. Le point faible, c’est le manque de stands de grands éditeurs comme sur les autres salons. Même si le Flip se veut international il reste une organisation villageoise avec des animateurs du cru qui fait le plaisir des centres aérés et colonies des alentours.

Comme l’a signalé l’hébergeur de Plate Bande et Diabolo, le Flip a changé. Plus de Grandeur Nature avec des centaines de joueurs déguisés dans la ville remplacés par des murders, moins de tournois d’envergure internationale remplacés par des tournois délocalisés dans un endroit discret. Sur ce point, ils se sont améliorés par rapport à y a deux ans, car les tournois de Colons de Catane se déroulaient dans un gymnase complètement excentré par rapport au festival mais moins intéressant que le Palais des Congrès du début.

Mais ne boudons pas notre plaisir car le festival a pris en volume et ne se désemplit pas et que les joueurs soient prêts à jouer par terre est un bon signe. Et maintenant il est possible de jouer le soir à autre chose qu’aux jeux du Casin’Hall, ce qui n’était pas le cas avant.

Le fait que plusieurs auteurs viennent montrer leur maquette de jeu est aussi un bon signe.

Pour résumer, c’est un festival ou il est intéressant de passer un week-end prolongé même si le festival dure dix jours.

C’est ce que fait la communauté des joueurs français Du Web ludique (trictrac.net).

Un mini tournoi de Formule Dé mini fut organisé le 14 juillet.

Deux inscrits, mais en arrivant dans la salle de tournoi situé de l’autre côté de la ville plus qu’un joueur et il n’était pas inscrit mais par bonheur quatre gentils organisateurs (Al1, Diabolo, Plate Bande et Zuff) étaient là pour jouer avec lui. Il s’est bien amusé même s’il a cassé ses deux voitures, nous fîmes une course de type B, et Il a vu à l’oeuvre des vrais joueurs de FD qui cherchent plus à être premier qu’à ramener leurs voitures et a pu découvrir les subtilités du jeu.

Il semblerait que Plate Bande joue mieux à FD mini qu’au FD classique. Il réussit même à être en tête jusqu’au dernier coup avant la ligne d’arrivée, il suffit qu’il fasse 14 ou plus pour gagner. Il fait 13 et finit troisième derrière les deux voitures de Zuff. Plate Bande reste le Poulidor de Formule Dé, souvent placé mais jamais gagnant !

Après cette partie, je confirme que la règle de départ est stupide même si on peut avoir la moitié des voitures calées comme on a eu sur cette course. Autre point, l’arrêt au stand est très aléatoire, un moyen pour diminuer c’est si le chiffre du dé noir ne nous plait pas, la voiture reste au stand mais on récupère les jetons pour remonter au chiffre réalisé, ce qui permet que chaque tour resté au stand augmente son nombre de jetons.

Ma journée type

Départ de l’hôtel à 10 heures, poussé par les femmes de ménages qui veulent faire ma chambre. Direction la brasserie « Le Drapeau » pour mon crème. Là, j’attends quatorze heures, l’heure d’ouverture du festival. Pour m’occuper j’écris des articles pour Formule Dé ou je mets mes idées d’un petit jeu sur la boxe noir sur blanc en buvant des blanches.

L’après midi jeu avec une balade en cercle entre les stands pour voir si des joueurs ont choisit Formule Dé comme un rapace près à bondir sur une brebis.

Repas frugal pour rentrer avant 20h15 à l’hôtel pour ne pas rater les inédits de Ab Fab sur Arte.

Télé en écrivant l’article que vous êtes en train de lire.

Après le quinze, où il a fait chaud. J’ai investit dans un sac à dos avec citerne d’eau à la place de ma veste porte appareil photo, porte-monnaie, trousse.

La F.F.F.Dé en vadrouille

Arrivée de ma pomme le treize pour repartir le dix-sept, car tous les hôtels étaient pris le samedi soir pour un mariage. Je faisais le relais avec Plate Bande et Diabolo qui sont arrivés le dix pour repartir le quinze et AL1 lui était là du début jusqu’au seize. Donc présence constante de la F.F.F.Dé à Parthenay.

Même si notre rôle a plus été de la présence sur le terrain que de la démo pure, ce n’est pas négligeable. Le type même de la manifestation ne se prête pas à des démos organisées avec tables de démonstration, c’est plus les visiteurs qui décident quel jeu ils veulent jouer et demandent aux animateurs de leur expliquer les règles que d’une présentation comme les autres salons.

Ordalie a bien des journées à thème mais c’est plus pour les flyers qu’autre chose.

Mais il ne faut pas oublier que ce type de rencontres sert aussi à se retrouver pour se faire des réunions de travail. Et nous avons pu faire le point pour les Masters.

Plus une réunion au sommet pour les prochains projets de la F.F.F.Dé.

Feux d’artifice

Samedi, dernier jour et étant seul, la seule façon de jouer est de s’inscrire à un tournoi.

Ca tombait bien, il y avait un tournoi qualificatif pour le Championnat de France de Colon de Catane.

Et il fallait sauver l’honneur après les résultats désastreux d’AL1 et moi-même à Cannes.

Après un retard d’une heure, début des hostilités. L’organisateur voulut faire un système suisse mais suite à la demande des joueurs, on part sur un système par élimination en trois tours.

Première partie facile sur le plateau de base de la boîte mais attente d’une demi-heure pour que les autres finissent leur partie. Cela me permit d’expliquer les notions stratégiques à connaître à Catane à un des animateurs présents (voir l’article sur le site de la fédé).

Demi-finale, je prends l’organisation en main avec imposition que sur chaque table il y ai deux premiers et deux seconds qui n’ont pas joué la partie précédente ensemble. Plus création d’un plateau de jeu identique pour les deux tables.

Victoire plus difficile mais ma sélection était bien partie avec mes neuf points imprenables acquis avec une certaine aisance.

Finale, petit problème de timing car la partie commença à 18h40 et je devais prendre mon bus à 19h30.

Et manque de bol, un plateau avec départ difficile (peu de production bois/glaise). Un joueur se détache grâce à une concentration sur quelques numéros, mes productions continues vont faire la différence. Je réussis à négocier avec un joueur que j’avais enfermé que si je gagne, il peut avoir mon Citta contre son « nouveaux mondes ». A deux, c’est plus facile pour gagner même si un sept me fit attendre trois tours de plus.

Je courus pour prendre mon bus encore plus charger au retour qu’à l’aller.

Et je suis sélectionné pour la finale du championnat de France des « Colons de Catanes », donc Tilsit me paye mon billet pour le « monde du jeu » mais je serais peu présent sur le stand de la F.F.F.Dé.

Ce n’est qu’un au revoir

L’événement en lui-même est une date dans le monde du jeu, pour les prochaines années il est à envisager un Open lors de cette manifestation.

Comme Ordalie, l’association dont nous sommes en contact possède un circuit de Suzuka géant. La formule envisagée serait deux grands prix le samedi, un l’après-midi et un le soir. Pour le dimanche, les dix premiers joueraient sur le circuit géant pour le titre de l’open avec détermination de la grille suivant le classement de la veille. Les autres se départagent sur le même principe mais n’ayant qu’un circuit géant, ils joueront sur des circuits normaux (ils avaient qu’à être meilleur !).

Le seul point noir c’est qu’il faut se trouver un hébergement individuel sur place mais entre le camping, les hôtels et les chambres d’hôtes, il y a des solutions, voir faire le off qui dure jusqu’à plus de deux heures du matin.

Donc on vous attend l’année prochaine.