CONTINENTAL DiceRCUS

CONTINENTAL DiceRCUS

Règles pour grand prix motos librement inspirées de Formule Dé

Auteur GNAAOoowwww…..

Avec l’aimable participation de Jaime MONTER

Vous êtes nombreux à connaître la version moto de FD éditée par CASUS, elle m’a laissé sur ma faim. Avec une refonte partielle des règles officielles, « CONTINENTAL DiceRCUS» essaie d’illustrer la dimension épique d’un grand prix motos avec ses acrobaties, duels à couteaux tirés, chutes et coups d’éclats.

I) CONSTRUCTION DE LA MOTO

            Les points de vie pneus, freins, consos et moteurs sont conservés et utilisés comme dans les règles FD à l’exception de quelques petites différences.

            Ceux de carrosseries et de tenue de route sont respectivement remplacés par des points de carénage et d’adhérence, leur utilisation est par contre très différente des règles officielles.

            La construction se fait avec 30 points, quatre maximum sont attribués au carénage, le reste est distribué sur les autres postes avec un minimum de 1 point pour chacun.

II) DEROULEMENT DE LA COURSE

            La grille de départ est constituée comme suit :

-          le 1^er pilote se met sur la case 1 de la grille, le 3^ème sur la case 2 et le 2^ème entre les deux

-          le 4^ème sur la case 3, le 6^ème sur la case 4 et le 5^ème entre les deux etc…..

            La course se déroule sur 2 tours, sans arrêt aux stands.

            La règle du mulet s’applique.

III) CONDUITE

            Les règles de prise de virage, de zigzague, d’accélération et de freinage sont identiques à celles de FD. Règle importante, on ne joue que 5 vitesses… ça arsouille plus serré.

Deux motos peuvent se retrouver dans la même case (merci Casus), sauf si la case est occupée par une moto ayant chuté.

Seules la perte d’un point carénage ou la chute d’un pilote laissent des marques sur les cases. Une marque reste jusqu’à ce que tous les pilotes l’aient dépassée, ensuite elle est enlevée. Lorsqu’un pilote passe sur une case marquée, il jette le dé noir, de 1 à 4 il supprime 1 point pneu et un point adhérence.

Lorsqu’il y a chute, le nombre de points de dégâts appliqués au carénage est égal à la vitesse où se trouve la moto ; si la moto n’est pas détruite le pilote peut au tour suivant repartir en première.

La grande différence est celle des jets d’adhérence et de carénage.

            a) Jets d’adhérence

            Deux cas entraînent un jet d’adhérence.

            a-1) Le rétrogradage violent dans un virage.

            Ceci simule un freinage de trappeur, la célèbre « Jacques Attack » dont se souvient toujours Waldman « l’épicier ».

            Lorsqu’un pilote est entré dans un virage au coup précédent et qu’il décide ce tour ci de consommer, il doit effectuer un jet d’adhérence.

Tout d’abord il raye les points désirés, ensuite il déplace son levier sur la nouvelle vitesse. Il tire le dé noir et consulte la table qui suit :

            GAMELLE : La roue avant de la moto décroche, le pilote consomme en plus des points de casque, gants et cuir… bref, il se vautre, il chute lamentablement.

            J’M’Y MET ! : les roues bloquent, la moto glisse, le pilote lâche les freins et la vitesse augmente de 1.

            JE SUIS VIVANT ! : Le pilote a réussi à rattraper le décrochage de la roue avant, sa vitesse descend de 1.

            PFIOUUU ! : Remarquable freinage, la moto reste à sa vitesse.

            Le pilote peut alors accepter le résultat de la table ou dépenser 1 point d’adhérence.
La dépense d’un point d’adhérence permet de passer de GAMELLE à J’M’Y MET !, de J’M’Y MET ! à JE SUIS VIVANT ! etc…

            La vitesse modifiée, le pilote jette alors le dé lui correspondant.

            a-1) La réaccélération suite à une glissade de sortie de virage.

            Ceci simule les sorties de virage en dérapage à la Gary Mc COY… mais n’est pas Mc COY qui veut.

            Lorsqu’un pilote n’a pas respecté le nombre d’arrêts d’un virage au tour précédant et qu’il veut accélérer ce tour ci, il doit faire un jet d’adhérence.

            Tout d’abord, il déplace son levier de vitesse, puis il tire le dé noir et consulte la table suivante :

            COUP DE RAQUETTE : La roue arrière décroche puis raccroche brutalement, le pilote part comme un boulet de canon… mais sans la moto,       Doommaaage ! Une chute ! Une !

            SUCETTE : L’arrière de la moto part dans tous les sens, le pilote est presque éjecté mais il coupe les gaz et se rattrape comme Randy Mamola le roi du rodéo-bike, la vitesse descend de 2.

            OUH LA LA ! : Le pilote a rattrapé l’arrière, la vitesse descend de 1.

            GAAAAZ ! : Magnifique ! Le pilote part comme un boulet de canon… avec la moto, elle reste à sa vitesse.

Le pilote peut alors accepter le résultat de la table ou dépenser 1 point d’adhérence.
La dépense d’un point d’adhérence permet de passer de COUP DE RAQUETTE à SUCETTE, etc…

            La vitesse modifiée, le pilote jette alors le dé lui correspondant.

            b) Jets de carénage

            Le jet de carénage se fait lorsque un pilote termine son déplacement dans une case, déjà occupée, en virage ou en sortie de virage (nombre arrêts non respecté). Les deux pilotes effectuent le jet.

Sur 1 au dé noir c’est la chute, sauf si le pilote dépense un point de carénage et baisse sa vitesse de 1.

            Vous trouvez ça injuste ? Rappelez-vous Jacques/Fuchs au Castellet et le titre 1998 de Capirossi face à Harada en 250.

IV) CONSOMMATION

            La consommation comme à FD permet de sauter les vitesses en rétrogradant, mais on peut aussi dépenser un point de conso pour rajouter une case à son déplacement ( Aaaah ! L’aspiration de Jacques face à Nakano pour le titre 250 2000).

V) FREINS ET MOTEURS

            Les freins et les moteurs sont utilisés comme à FD.

VI) PNEUS

Il y a trois types de pneus : secs, intermédiaires et pluie.

La règle des pneus secs est celle des durs à FD.

La différence de type de pneu sec dur ou tendre se fait par la répartition entre les points pneus (résistance) et les points d’adhérence (performance).

            Les pneus intermédiaires, ne font avancer que de 2 cases supplémentaires dans les virages sur piste mouillée. Sur piste sèche à chaque sortie de virage on grille un pneu par case plus 1 point supplémentaire, un seul pneu par case sur piste mouillée.

            La règle des pneus pluie est celle de FD.

            La prise de risque au niveau des pneumatiques peut s’avérer payante ou catastrophique, rappelez vous l’exploit de Waldman en 2000, sur une fin de course sous la pluie ou il volé la victoire à Jacques dans le dernier virage.

Lorsque le pilote raye son dernier pneu, il chute (vous avez déjà vu une moto en tête à queue ?).

Si par la suite, le pilote effectue une autre sortie de route de 1, il rechute ; si la sortie est supérieure à 1 case, comme à FD il est éliminé.

VII) CHUTE DANS LE PELOTON

            Lorsqu’un pilote chute à côté de ses petits camarades de bourre, il peut faire un strike… salut les quilles !

            Donc certains pilotes dans ou à côté de la case de chute doivent lancer le dé noir et se reporter au tableau suivant :

            M’ENFIN ! : Le pilote roulait peinard, et voilà t’y pas que l’autre fils de @# !*µ le fait chuter !

Saaans blaaague ! Meeeerde !

            TAIN ! QUEL CON !: Le pilote réussit tant bien que mal à éviter la gamelle, -2 à la vitesse.

            GROS NAZE ! : Le pilote effectue un petit évitement, -1 à la vitesse.

            PFFFF ! : Quelle pince çui’là ! Le pilote dédaigneux continue sa route à la même vitesse.

            Le pilote peut alors accepter le résultat de la table ou dépenser 1 point d’adhérence.

La dépense d’un point d’adhérence permet de passer de M’ENFIN ! à TAIN ! QUEL GROS NAZE ! etc…

VIII) SURPLACE

            Un pilote ne peut faire du surplace que s’il est bloqué par des motos.

La table suivante donne les usures pour un surplace :

            Si un seul point ne peut pas être payé le pilote chute. Si plus d’un point ne peut pas être payé, la moto est éliminée.

IX) METEO

            En début de course on tire la météo, si le temps est variable, on retire la météo pour savoir si la piste est mouillée (second tirage : pluie) ou sèche (second tirage : variable ou beau). Une piste mouillée devient sèche si le beau temps est confirmé (agaah !).

La météo varie comme avec les règles météo Masters de FD.

Interruption de la course à cause de la pluie :

Si la pluie est définitive lors d’un tour, à chaque début des tours suivants, le leader de la course peut décider de l’interrompre, deux cas se présentent :

            1°) Interruption durant le deuxième tour de course : le classement de la course est celui de l’ordre sur la piste, si des motos se retrouvent à 4 de front (deux motos dans chaque case de bord de piste), on applique comme à FD la règle du premier arrivé, premier classé.

            2°) Interruption durant le premier tour de course : on note l’écart en jets de dés « idéaux » par rapport au leader. Un jet idéal signifie par exemple que si le leader est dans un virage et que le second susceptible de passer en quatrième est à 11 cases de ce virage, on considère qu’il est à 1 jet de dé même s’il faut faire 12 sur le dé.

            On repart ensuite pour un tour sous la pluie avec des pneus neufs pluie, la position sur la grille est fonction de la position sur la piste lors de l’interruption de course.

Lorsque le second tour est bouclé, on compte alors les écarts en jets toujours par rapport au pilote leader du premier tour.

Ensuite pour chaque pilote, on additionne les écarts positifs de la première manche à ceux positifs ou négatifs de la deuxième manche. Le pilote leader au premier tour a toujours un résultat final de zéro.

Le classement se fait ensuite selon l’ordre croissant des écarts. Si deux pilotes ont un écart final équivalent, c’est le pilote qui était devant lors du premier tour qui l’est au classement final.

X) ESSAIS

            Durant les essais les tableaux de jets d’adhérence deviennent :

Rétrogradage violent dans un virage :

Réaccélération suite à une glissade de sortie de virage :

Ne sont comptabilisés que le nombre de jets de dés.

A nombre de jets égaux, le temps le plus faible est devant (fallait y penser…re-agahhh !).

XI) LE FINAL

            Comme chacun sait, lorsqu’ils passent la ligne, les pilotes aiment bien faire les zouaves sur leur moto, wheeling, port du drapeau, etc… La règle suivante s’utilise en championnat.

            Donc les trois premiers, à passer la ligne, peuvent tenter une figure pour montrer que ce ne sont pas des lopettes, Tudjeu ! Sinon…. Ouhhhh ! Bouhhhhhh ! Pilote à la grecque.

Ils annoncent qu’ils tentent une figure après avoir passer la ligne, s’ils font le maximum sur le dé ils lancent le dé noir :

-          si le résultat est inférieur à leur rapport, ils se rêchent sur le bitume (comme avait faillit le faire ce bouffon de Maximo Biaggi) et perdent [le résultat divisé par deux arrondi à l’entier supérieur] points de construction pour la prochaine course (vu qu’ils auront le fondement échauffé par le contact rugueux du tarmac).

-          si le résultat est égal à 20, ils gagnent un point pilote qui pourra leur servir lors de la prochaine course à relancer un dé.

XII) ATTRIBUTION DES POINTS

            En championnat motos, les 16 premiers obtiennent des points et l’écart de points entre les premiers est moins important qu’en Formule 1. Comme il y a en général 10 à 12 joueurs par partie, les points sont toujours attribués à six joueurs, mais comme suit :

            1^er :             8 points

            2^ème :             6 points

            3^ème :            4 points

            4^ème :            3 points

            5^ème :            2 points

            6^ème :            1 point

Voilà, j’espère que les motards, les pinces et les caisseux qui bavent devant les Grand Prix motos retrouveront avec ces règles leur ambiance.

Bonne ARSOUILLE !!!!!!!