Le tracé catalan est un des rares à avoir subi une modification profitable, offrant des courses plus intéressantes qu’auparavant. Le 1er virage, la Chicane Elf, se passe généralement en 3e-4e pour attaquer la remontée sur le 2e virage, une épingle raccourcie qui se prend en 5e, avant de redescendre sur Seat et Würth, deux petits virages à gauche assez délicats à prendre. L’idéal est de rentrer "juste" dans Würth pour attaquer en 5e la portion modifiée, ce qui s’appelait avait la Chicane Nissan qui a été retirée au profit d’une longue ligne droite où l’on peut passer en 6e jusqu’à la Campsa, épingle à droite qui conditionne les derniers virages avant la ligne des stands. Pour le dernier double-droit, il est conseillé de le prendre en 5e pour aborder la longue ligne droite des stands à fond de 6e.
Aux stands, il est préférable d’y réussir un arrêt rapide pour garder une bonne vitesse jusqu’à la 1e chicane. Il n’y a pas ici de configuration "miracle", la voiture devant être bien équilibrée dans toutes ses caractéristiques. Le départ de la pole peut permettre de conserver l’avantage dès le départ, si l’on parvient à accélérer à fond jusqu'au 1er virage, car au départ, le freinage de la Chicane Elf est souvent le lieu de bouchons assez conséquents…
La pluie est assez rare, mais elle change un peu l’optique de la course, certains virages se révélant alors très piégeur, notamment Seat et Würth…
Avis de Akira Yakakacé : « L’Espagne, ma 2e patrie, assurément ! Même si la piste catalane est peu variée, je l’apprécie toujours autant, surtout en qualifications ! Et là aussi, les modifications ont donné un nouvel intérêt aux courses. »