Un salon bien garni !
Celui-ci se déroule dans un gymnase du style de celui des Masters 2002, une surface importante mais pourtant trop petite lors des deux après midis.
La salle s’articule autour d’un podium central contenant les centaines de jeux mis à disposition des visiteurs, dont la vingtaine de membres de Joc’Ere, en orange, qui expliquaient les règles.
Sur la gauche de la salle, les jeux d’adresse puis la garderie. Sur la droite, le magasin « Le Passe Temps », puis tout autour de la salle, les exposants qui avaient fait le déplacement : des auteurs de jeux, le club de jeu de Go local, des animateurs d’Asmodée et la FéDé. Le dernier pan de mur était réservé aux différents tournois comme Colons de Catane et Heroclix.
Le Stand de la F.F.F.Dé était entre le stand de Go et celui des auteurs de jeu le samedi, puis il se déplaça vers le fond de la salle pour faire place à des démos d’Unanimo.
Mon aventure au pays d’Oc
Comme toujours la SNCF me réserva son lot de problèmes. A commencer par ma réservation de billet. Grâce à mes points, je voulais voyager de nuit en couchette première classe (suite à l’Open d’Angers, j’avais décidé de ne voyager qu’en couchette première classe car on a un vrai lit adapté à ma largeur et qu’on peut se tenir assis dessus sans problème), mais l’employé m’indique qu’il n’y a plus de place en catégorie Grand Voyageur.
Obligé de réserver en seconde classe, je lui demande de partir le 18 à minuit neuf, il me dit qu’il n’y a pas de train à cette heure là, mais à 23h57, je lui fais confiance en pensant qu’il m’indiquait le train de la veille. Mais non ! Il me sélectionna le train qui partait 24 heurs plus tard. J’ai dû m’acheter un billet « aller » à la gare. Grâce à une promo, j’ai pu voyager en première pour le prix d’une seconde, moyennant 70 euros en plus non prévu dans mon budget.
Pour le retour, même pas de place en couchette seconde classe, obligé de faire le voyage en siège inclinable. Là, le gentil monsieur de la SNCF me conseilla de prendre le siège côté fenêtre car cela évite d’être dérangé par les passages dans le couloir, vous verrez plus loin comment ce choix allait se transformer en galère pour moi.
La veille du départ, JPP « Le Touriste » m’indique qu’il ne pourra pas être présent le samedi pour des raisons familiales (match de Rugby avec son père). Touriste un jour, touriste toujours !
oyage tranquille, arrivée à Toulouse à 5h30, je me trouve un bar. Après 3 grands crèmes et un Orangina (5 heures), JPP passe me prendre pour m’amener sur le lieu de la manifestation. Cela me permit de lire une revue sur le PHP pour me donner des idées d’évolution pour le site de la fédération.
En avant pour la démo !
Enfin, j’installe la table de démo : FD mini devant, le circuit de Monaco derrière pour montrer les deux versions de Formule Dé. J’ai pu afficher le circuit de Hockenheim modifié par Banana Man U (Lyon) pour montrer la passion qu’il y a autour du jeu.
Après un chili fourni par l’organisation, je fis mes démos pour le samedi. La table de FDé fut, avec la table de jeu Go, parmi les moins remplies, mais cela est tout à fait logique.
J’ai eu le droit aux classiques amateurs qui avaient créé un jeu et qui se renseignaient pour se faire éditer. Je leur ai donné les infos mais en leur expliquant les problèmes qu’ils allaient rencontrer, un peu comme lorsqu’on me parle d’une règle qu’il faut intégrer dans les règles Masters.
Le samedi soir fut passé comme un soir traditionnel français : les hommes devant la télé à regarder le match de foot pendant que les femmes faisaient la cuisine. J’ai appris d’où venait l’humour de JPP, c’est une tradition familiale !
Dimanche, installation du stand à 11 heures passé. Direction la salle des organisateurs pour déjeuner et faire un peu de communication autour de FD, puis début des démos.
Sérieux… dans la démo !
J’ai pu prouver à JPP que faire de la démo à Formule Dé n’est pas de l’amateurisme. D’abord, voir si les visiteurs sont intéressés en évitant de se jeter dessus, puis commencer à leur expliquer les règles de déplacement. Après on leur demande s’ils veulent faire une partie en un tour. Là, suivant leurs réactions, suite à vos explications, vous décidez de leur soumettre quelques règles supplémentaires, comme l’accrochage ou les tests moteurs. Le turbo, je l’explique rarement. Et pour la procédure de départ, je ne l’explique jamais car elle va à l’encontre de mon éthique ludique. Ensuite, lors de la partie, j’essaye d’expliquer quelques notions sur le placement, mais pas plus de deux ou trois fois, pour que les joueurs puissent prendre leurs propres décisions.
De l’émotion….
Quelques petits événements vous encouragent à vous déplacer partout en France pour faire des démonstrations. Comme cet enfant qui regarde tout seul le jeu, je lui explique les règles et on fait une partie à deux, il part et revient une heure plus tard pour expliquer les règles à son père et faire une partie avec lui. Ou bien aussi, lorsque vous voyez dans la foule, une personne, à qui vous avez fait une démo, avec un jeu de FD mini sous le bras.
Même si le futur championnat de Toulouse n’a pas recruté beaucoup de monde, cela a permis à ceux qui connaissaient l’ancienne version de s’y intéresser à nouveau.
Du sang…
J’ai fini de tuer JPP, lorsqu’à la fin du salon, un des organisateurs se blessa. Il cherchait partout un pansement. Là, je sortis de ma mallette de démonstration la boite de premiers soins achetée pour les Open !
Les cinquante catalogues Descartes sont partis comme des petits pains.
Dans une discussion en fin de salon, les organisateurs m’indiquent qu’ils auront l’année prochaine une salle spéciale pour organiser des tournois. Ils nous ont demandé si nous étions intéressés pour organiser un tournoi.
Des idées…
Il va falloir réfléchir sérieusement à une formule de tournoi en un jour. Je serai en faveur d’un « Formule Dé Karting » tournant avec des règles FD mini, du style : pas de stand, mais 30 points de vie pour faire les trois tours. Pour la grille de départ, pas d’essai chronométré mais un système de mise aux enchères, où les joueurs sacrifient un nombre de points de vie pour déterminer la grille de départ avec départage au dé noir pour les égalités. Avec ce système, il est possible de faire deux courses dans l’après midi.
Un très bon salon, en espérant être là l’année prochaine pour montrer le dynamisme qui existe autour de FD et faire des recrues pour les Open alternants de Bordeaux / Toulouse de début septembre ou de fin juin ;-)
Et des larmes…
Maintenant, parlons de mon retour au bercail. Mon train ne partant qu’à 23h30, je m’installe à une table du bar de la gare. Après plus de deux heures, et ayant quasiment lu tout mon magazine satirique sur la rombière de l’Elysée, j’ai pu enfin avoir mon demi de blanche !
Retour à mon siège inclinable, je m’installe donc sur le siège côté fenêtre. Au bout d’une petite demi-heure, j’ai eu envie de vidanger mais impossible d’aller aux toilettes car j’étais complément bloqué par mon voisin qui dormait. A cinq heures, j’ai craqué. Profitant de la descente du voyageur de devant, j’effectuais une cascade pour aller pisser et préférais faire l’heure restante debout.
J’ai pu ainsi repasser dans ma tête les différents événements du WE, notamment une discussion avec Cedrig et Cedric au sujet de l’utilisation du frein qui économise deux pneus. J’ai commencé à avoir des idées pour écrire un article sur la réhabilitation du frein, quoi qu’en pensent les Lyonnais, comme Zuff, qui considèrent que le frein ne sert que pour faire l’aspi.
Arrivé à Lyon vers 6 heures, je me dis : tiens, je vais arriver une heure plus tôt au boulot comme ça je rentrerai plus tôt pour me coucher ! Mais, je n’avais pas compté avec les aléas de la SNCF : Le train prit 50 minutes de retard !
A part le voyage, le salon fut un bon moment.
Il ne reste plus qu’à enchaîner avec les 24 heures de Formule Dé à Villebon, le WE prochain, et l’Open de Mulhouse, dans quinze jours.
Zuff